L’association Alliance Ciné Caraïbes vous donne rendez-vous pour la 11ème édition du Festival international du film des droits humains de Guadeloupe.
Du 11 au 19 octobre au programme :
des projections de films documentaires et de fiction, mais pas seulement… Monde en Vues, le Festival international du film des droits humains en Guadeloupe, revient pour sa 11ème édition, du 11 au 19 octobre.
Il se tiendra principalement au Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre, mais aussi dans plusieurs communes de l’archipel.
La marraine Simone Schwarz-Bart
La marraine de l’événement est l’écrivaine Simone Schwarz-
Bart, dont les textes seront mis à l’honneur lors de la soirée d’ouverture par la chanteuse Leedyah Barlagne.
Au programme, des projections de documentaires, mais également des courts et des longs métrages de fiction.
Une trentaine au total, qui seront en compétition pour :
– Le grand prix Alliance Ciné Caraïbes
– Le prix de la fiction Air Caraïbes
– Le prix de la Ligue des droits de l’Homme
Retrouvez la sélection sur le site Le Festival | Monde en Vues.
Harry Roselmack président du jury
Cette année, le président du jury n’est autre que le journaliste, réalisateur et producteur Harry. Roselmack, qui viendra, par ailleurs, présenter “L’État républi-nial”, un film documentaire qu’il a écrit et coproduit, réalisé par David Parra Serrano, et qui revient sur l’affaire Klodo.
Des causeries et des histoires partagées
Ce festival est l’occasion d’évoquer des faits de société, des parcours de vie, “des récits de résistance culturelle, politique et identitaire qui unissent la Grande Caraïbe à ses diasporas et au reste du monde”.
Mais si c’est avant tout “ un festival de films qui permet de capter l’attention”, note sa directrice Elisabeth Gustave, c’est aussi “un festival d’idées”, et de plus en plus.
C’est d’ailleurs ce qui distingue cette 11ème édition des précédentes. Outre les projections de productions
audiovisuelles, Monde en Vues est un festival “de rencontres”.Des “causeries”, il y en aura plus cette année. C’est pourquoi le festival se tient sur 8 jours et non 7. “Avec plus d’invités, des conférenciers et des universitaires.”
Les temps forts
En plus des invités guadeloupéens, une vingtaine d’autres sont attendus de l’Hexagone, d’Angleterre, du Brésil, d’Afrique du Sud…
Quels sont les temps forts de ce festival, selon Elisabeth
Gustave ?
“La journée du Marathon du nous, nos féminismes”, le
dimanche 13 octobre, à la résidence départementale du
Gosier (entrée libre), avec la participation de Simone Schwarz-Bart et de nombreuses invitées.
Mais aussi les conversations diasporiques, les 12 et 19
octobre au MACTe, orchestrées par l’auteur et producteur Olivier Marboeuf. Il s’agira, notamment, “de réfléchir à une pratique décoloniale et plurivers depuis la Grande Caraïbe et
ses diasporas.”
Sans oublier la soirée de rencontre avec le Brésil, le 18
octobre, au MACTe, avec Julio Ludemir, Alexis Peskine et Yasmin Thayna, suivie de la projection de Marte Um, un film de Gabriel Martins.
“L’idée de ce festival, explique Elisabeth Gustave, c’est que les
cultures se rencontrent et puissent échanger.”
La programmation de cette année interroge les multiples
formes de résistance identitaire et ce à travers des projections et des rencontres avec des figures marquantes du monde artistique et intellectuel