Le cheval, d'une île à l'autre
Associée aux récompenses attribuées aux meilleurs cavaliers des épreuves, la marque de montres Pequignet se veut le reflet de ce sport noble et élégant.
Propos recueillis par Isabelle Chevalier
Éric Gauthier a remporté le Grand Prix Mercedes au Destreland Show d’Obstacles, en janvier dernier. Montre Pequignet offerte par la maison Carat.
Après avoir dirigé le centre équestre La Martingale, Éric Gauthier s’est lancé dans le coaching. Il entraîne les cavaliers qui font de la compétition (saut d’obstacles et dressage). Rencontre aux Écuries du lac.
Comment a débuté votre « aventure » à La Martingale ?
J’étais venu en vacances en Guadeloupe. J’ai laissé un CV au centre équestre. A l’époque, j’en dirigeais un à La Baule (Loire-Atlantique). Ils m’ont appelé et, six mois plus tard, j’arrivais avec ma femme, mes enfants et huit chevaux. Tout le monde a pris le bateau et on s’est installé à Baie-Mahault en 2008. C’est une aventure qui a duré quatorze ans au sein de cette belle association.
Que retenez-vous de ces quatorze années ?
Déjà, avec le Creps, La Martingale a mis en place un sport études d’équitation et de saut d’obstacles. Et puis, avec le directeur du centre commercial, Roger de Virginy, elle a créé le Destreland Show d’Obstacles (DSO), dont la neuvième édition s’est déroulée du 20 au 22 janvier. C’est un événement qui est désormais bien connu des Guadeloupéens. Il rassemble entre 3 000 et 5 000 personnes chaque jour. C’est une belle vitrine pour l’équitation en Guadeloupe. Près de 100 chevaux et cavaliers de l’archipel ont participé à la dernière édition. Et 30 chevaux martiniquais étaient invités. Cette épreuve, inscrite au calendrier de la Fédération française d’équitation, a réuni les meilleurs cavaliers antillais.
Jeune retraité, vous vous êtes lancé dans un nouveau projet…
J’ai pris ma retraite à 62 ans, en novembre 2021, mais comme j’avais encore des chevaux, j’ai eu l’idée de créer une petite écurie en vue de continuer à développer la compétition en Guadeloupe. Grâce à des relations, j’ai rencontré M. Castarlenas, un agriculteur de Goyave. Je lui ai présenté le projet et, en septembre 2021, les Écuries du lac ont ouvert sur ses terres, au pied du barrage de Moreau. Il a créé une carrière et installé deux écuries. Un bâtiment, qui accueillera une autre écurie et un club house, devrait être construit d’ici un an. Peut-être un peu plus… Le chantier a pris du retard à cause du Covid et de la tempête Fiona. Le site de Moreau est vraiment idéal. C’est un paradis pour les chevaux, qui passent huit à dix heures par jour dans de grandes et magnifiques prairies.
Quel est votre rôle au sein des Écuries du lac ?
Je fais du coaching. Les Écuries du lac, ce n’est pas un centre équestre. Les cavaliers que j’entraîne font de la compétition. Ils viennent avec leurs chevaux et je les prépare aux concours de saut d’obstacles et de dressage.
Faites-vous toujours de la compétition ?
Oui, mais je pense que c’est la dernière année. Je prends un peu d’âge, et l’équitation c’est quand même assez physique. A l’avenir, je vais me consacrer à l’entraînement de mes élèves. Le plus important, c’est leur réussite et j’aime enseigner.