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La belle année de Laetitia BROULHET

La belle année de Laetitia BROULHET

En plus de feter ses 20 ans de présentation du journal télévisé à Guadeloupe la 1re, la journaliste va se marier en 2023.

Qu’est-ce que cette année a de si particulier pour vous ?
Déjà, je fête un anniversaire professionnel important : 20 ans de présentation du journal télévisé (JT) à Guadeloupe la 1re. J’ai occupé tous les postes : le JT du soir, du week-end, le 13 heures. Je l’ai présenté aussi en duo, un temps, avec Jérôme Boecasse. Une très belle expérience.

Jeune journaliste, vous vous imaginiez un jour présenter le JT ?
Non, pas du tout. C’est le fruit du hasard. Je faisais des piges depuis deux ans à Guadeloupe la 1re quand, à mon retour de congé maternité en 2003, la rédactrice en chef de l’époque, Sylvie Gengoul, m’a demandé de présenter le JT du soir pendant les vacances. Elle trouvait que j’étais à l’aise devant la caméra et l’essai a été concluant. J’ai continué en présentation, le soir, en remplacement. Et en 2023, je suis toujours là.

Quel est le secret d’une telle longévité ?
Je ne sais pas trop quoi répondre. Ma passion pour ce métier, ma rigueur, mon expérience… Avant tout, on m’a fait confiance. Et puis, au fil du temps, des liens se sont créés avec les téléspectateurs. Souvent, quand ils me croisent, ils viennent à ma rencontre, pour échanger. Ils ont l’impression de me connaître, je leur suis familière.

Quels sont les événements qui vous ont le plus marqué au cours de votre carrière ?
Il y en a beaucoup. Par exemple, l’entretien avec François Hollande, réalisé avec Jérôme Boecasse, lorsqu’il est venu inaugurer le MACTe (2015). C’est un moment privilégié dans une carrière de journaliste. Interviewer le président de la République, c’est un exercice assez rare. Le décès de Patrick Saint-Eloi m’a également marquée (2010). J’ai versé une larme à l’antenne. J’étais très touchée. Il y a eu aussi le crash de la West Caribbean au Venezuela (qui a fait 160 morts, dont 152 Martiniquais en 2005). Un épouvantable drame humain. A la rédaction, on était tous choqués, mais il fallait garder la tête froide et gérer l’info. Ce n’était pas facile de découvrir certaines images, notamment des familles endeuillées.

Aujourd’hui, vous ne présentez plus le JT du soir, mais celui du week-end, c’est un choix ?
J’ai présenté le JT du soir pendant de très nombreuses  années. Puis, le 13 heures et aujourd’hui le JT du weekend, en alternance. Les gens s’étonnent de moins me voir
à l’antenne. C’est un choix personnel. Je voulais refaire du terrain et, traiter, dans la mesure du possible, de l’information positive. Sortir des faits divers, du factuel et
de l’institutionnel pour proposer des sujets qui montrent les savoir-faire et les initiatives locales. Par exemple, j’ai fait un reportage sur un producteur de champignons qui a lancé son activité en fin d’année dernière, au Moule. Les téléspectateurs veulent plus d’infos de ce type. Et puis, j’ai beaucoup donné à mon métier et, aujourd’hui, je veux passer plus de temps avec ma famille, mes deux grandes filles et mon compagnon.

Il se murmure que vous allez vous marier, pouvez-vous nous en dire plus ?
L’heureux élu s’appelle Stéphane et nous allons nous marier très prochainement. Nous nous sommes rencontrés aux Saintes, à Terre-de-Haut, où nous nous rendons régulièrement. C’est un peu notre seconde maison. On a la même passion pour la mer, la nature et les activités de plein air. Nous formons une famille recomposée de quatre enfants et mon futur mari est un soutien sans faille dans mon quotidien et dans tout ce que j’entreprends. En 2023, c’est une nouvelle aventure familiale qui va commencer.

L’avenir, vous le voyez comment ?
J’ai envie de prendre soin de moi et de mes proches tout en continuant d’exercer le métier que j’aime. J’ai parcouru un bout de chemin et j’espère encore de belles surprises en Guadeloupe et à Guadeloupe la 1re. J’ai envie de sortir de cette image de présentatrice d’info, de faire d’autres choses, d’essayer d’autres formats, d’autres ambiances. J’aimerais faire des documentaires, présenter des émissions de société, de proximité. J’ai des idées d’écriture (courts-métrages et scénarios). C’est ce qui me plairait.

De la météo au JT

Après des études de lettres, Laetitia Broulhet a eu « un coup de coeur » pour le métier de journaliste. « J’ai toujours aimé écrire et dans cette profession, il n’y a pas de routine. » Etudiante à l’université des Antilles et de la Guyane, elle découvre l’audiovisuel à la Une Guadeloupe. « J’ai fait mes premiers pas devant la caméra en tant que présentatrice météo, ce qui m’a valu le surnom de miss météo ! » En 1999, la Une Guadeloupe lui donne sa chance sur le terrain. Son premier reportage, elle s’en souvient encore. « C’était la visite de Lionel Jospin, pas vraiment un sujet léger. » En 2001, la jeune journaliste, qui veut en apprendre davantage sur le métier, postule dans d’autres médias. « J’envoie des CV à droite et à gauche, dont à Guadeloupe la 1re. Coup de bol, un poste de pigiste s’était libéré. » Laetitia Broulhet signe un CDD et pendant deux ans, elle enchaîne les reportages sur le terrain (plateaux, directs, duplex…) Jusqu’à se voir proposer la présentation du JT. C’était en 2003.

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